
Ce jour-là, au fond de mon placard
Ce jour-là, les arbres aux mains nues n’annonçaient toujours pas la venue du printemps. Il était par conséquent convenu de ne pas quitter son placard pendant les rigueurs du froid. Notre église n’avait plus de cloche et c’est bien ce qui m’inquiétait ; qui nous avertirait de la fin de l’hiver ? Depuis que les hommes avaient pris la décision de prendre congé de la nature, le dehors ressemblait de plus en plus à lui-même. Un mirage. C’était beau à pleurer.